Arrêt sur image...

Je vous ai retrouvé avec votre amour, votre tendresse, vos rires et votre énergie. J'ai vu vos sourires, vos yeux briller en déchirant avec allégresse des paquets que j'avais si bien emballés. Tes yeux à toi brillaient aussi... c'est trop, c'est beaucoup trop disais-tu, mais ils brillaient quand même. Et puis les siens... étonnés, surpris... Mais c'est pour moi... aussi ? Ben oui c'est pour toi ! Eux aussi, plus discrets mais contents... un tableau... du vin... « Hé ! Sue Ellen, on connait tes penchants !! » Les petits doigts agiles et gigoteurs de la princesse, son regard qui s'illumine. Ensuite, évidemment... le roi du TGV... (Avis de recherche : qui pourra le faire voyager aux premières loges ?) Et puis grand plaisir aussi... un petit sourire, un peu crispé un peu perdu, pourquoi moi ? Il ne fallait pas.

Si... il fallait, il fallait pour tous. Il fallait pour moi, en fait. J'avais faim, faim de ces lumières dans vos yeux, de votre présence, ici.

Puzzle de famille, l'espace d'un moment, ensemble réunis.

Pas de petits plats dans les grands... que des petits, encombrants sur une table trop petite. Qu'importe, on se tasse, on s'entasse, on se pousse, on laisse sa place.

Collection...

Collection de moments rares et précieux que je vais précautionneusement ranger dans une de mes boites à souvenirs.

Et puis chacun, repart dans des directions qui auraient pu être semblables mais qui ne le sont plus.

Les lucioles s'éteignent...

Petit moment de blues...

Comments

[Koulou]

J'ajoute que je trouve ce texte rudement bien écrit !

[Motdit]

[Koulou]

Eh oui , avec l'essort des liberté individuelles; l'évolution de l'économie et des transports, les familles ne vivent plus sous le même toit. Mais ne le regrette pas. S'il en était encore ainsi les yeux ne brilleraient pas autant au débalage des cadeaux, car ils en seraient empêcher par les petits et grands soucis de la vie en communs sans intimité... Oui, à la fête succède parfois  le blues... impresion de solitude mais c'est un sentiment illusoire car au fond, en vérité nous sommes toujours seuls. On y échappe assez bien au blues une fois qu'on a pris conscience de celà. Nous sommes seul pour affronté notre nécéssité d'être, ici et maintenant, au milieu des autres ou de nulle part... Car qu'on soit entouré ou non, personne ne peut réellement ressentir au même instant que nous exactment ce que nous ressentons. Et comprendre les chose exactement comme nous les comprenons. En revanche, lorsque nous ne faisons rien d'autre qu'être, sans objet ni pensées, ni rêverie inutiles, alors nous ressentons notre appartenance au Vivant. Et celà suffit à retrouver le sourire.

[Motdit]

Je l'ai le sourire...
même avec le blues.

[Chtinoeil (laure)]

Mais qeul bonheur de te lire, tu lis si bien les mots entre eux, les sensations, les émotions.Noël ? un temps de joie, un temps de tristesse pour certains.Beaucoup font "semblant" j'en suis sûre.Alors garde ta boîte au chaud, sous l'oreiller pour faire de beaux rêves en 2009.

[Motdit]

je commence à en avoir un certains nombre... et sous l'oreiller ça ne rentre plus..

[LIZA]

C'est toujours difficile els lendemains de fête!LIZAGRECE

[Motdit]

tu crois?

[maraphrodil]

J'ai aussi mes boîtes à souvenirs.Mais certaines ont dù rester trop longtemps ouvertes et de nombreux souvenirs se sont envolés... Je veillerai désormais à bien les refermer, mes boîtes, car il est vrai que certains moments sont trop précieux pour qu'on les oublie.Joyeux Noël, Motdit !

[Motdit]

Oui certains sont précieux...