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Le plumot

Considérations sur l’'égo…

7 Février 2007 , Rédigé par lilith Publié dans #Psychologie de bistrot...

 

"Qu'est-ce que l'ego ? L'écrivain et guide spirituel Arnaud Desjardins m'a donné un jour en souriant cette définition : « L'ego, c'est quand on reçoit une photo de groupe, de tout de suite regarder comment on se trouve. » Le philosophe américain Alan Watts, l'un des pères de la contre-culture à l'origine du mouvement hippy, disait de l'ego : « Its a joke ! » - c'est un canular ! Pour la tibétologue Alexandra David Neel il s'agit d'un « mirage, un torrent perpétuellement fuyant fait de multitudes de particules diverses ». Comment comprendre la nature de l'ego ? En opérant un mouvement vers l'intérieur. (Jacques Deperne)

 

L'Ego, c'est quand devant une critique, on oublie tout sinon l'affront fait à notre fière personne. Une seule réponse alors : l'attaque, la réponse agressive... et peu importe qui, comment et pourquoi on a reçu une critique, ce qui compte, c'est l'affront. Œil pour œil ! Pourtant Gandhi nous mettait en garde : « À suivre le principe de l'œil pour œil on deviendra tous aveugles ! ». Pas bête !
L'Ego, c'est, dans un couple par exemple, ne voir que ce qui me manque et ce que je fais de bien alors qu'on est tous dotés de tout ce qu'il faut pour savoir apprécier aussi ce qu'on a la chance d'avoir et ce que les autres font de bien.

L'Ego, c'est oublier le but et le sens d'une discussion parce que je ramène tout à moi, le négatif et/ou le positif. C'est m'identifier aux reproches faits à d'autres parce que j'ai fait ou je ferais aussi cet acte qui est reproché ou simplement questionné, critiqué. C'est me mettre sous la domination de la vexation ou d'un comportement tribal au lieu de me concentrer sur le fait de faire avancer le débat.
L'Ego, c'est oublier qui je suis au point de confondre mes références personnelles avec des références absolues. Une autre façon de dire la même chose : c'est oublier qu'il y a autre chose que moi ! Toujours le même paradoxe... oublier son Être tout en oubliant tout sauf soi.

L'Ego, c'est manquer à être soi-même parce qu'on donne la préférence à la fierté, à l'apparence. Il ne faut pas être ridicule, il ne faut pas montrer ses faiblesses, il ne faut pas se dévoiler. C'est préféré dire « je n'ai plus besoin de toi » à « je t'aime encore ».
L'Ego, c'est oublier la sincérité pour manipuler, provoquer, essayé d'obtenir, calculer... tout ça aussi bien pour détruire que se protéger.
L'Ego, c'est juger avant même d'avoir compris, avant même d'avoir demandé, en pratiquant l'amalgame à outrance. Cet art manichéen qui permet sans jamais avoir à réfléchir de classer le bien, moi et tout ce qui pense comme moi, et le mal, les autres, tous ces groupes bien identifiés, chacun représentant en général chacune de mes peurs.

 

Je pense que l'Ego conduit les personnalités plutôt fortes à écraser leur entourage, à chercher à imposer aux autres leurs vues, leurs valeurs, leurs repères, leur morale. Je pense que l'Ego conduit les personnalités plus faibles à vivre les événements douloureux de leur vie comme des faits absolus. Trompés une fois, ils/elles se placeront dans un monde où tout le monde les trompera. Ils/elles auront tendances à généraliser tout ce qui leur arrive sans conscience humble que leur expérience n'est finalement que leur expérience. Sans la liberté de croire que ce qui leur arrive une fois n'est en rien obligé de se répéter toute leur vie. (Laurent Martinez)"

 

Ah oui… l’égo, enfin mon égo. Mon est égo comme le « dahu [1]», son équilibre n’est assuré que s’il est dans le bon sens de la pente. Un croc en patte et paf, dégringolade ! Mon égo est boiteux… sa croissance s’est déroulée de façon chaotique. Je ne vais pas vous expliquez en 2 lignes ce que j’ai mis en plus de 15 ans d’analyse à comprendre à peu près… et ce n’est pas gagné bien que… je pense avoir nettement progressé ! On va dire que je suis dans une phase de rééquilibrage. Je m’efforce d’ajuster la longueur de mes pattes afin d’éviter de me casser la binette tous les trois matins… Alors mon égo… comment en parler ?  J’ai toujours eu du mal à accepter que je puisse faire des « choses » bien. J’ai toujours été très heureuse de faire, de produire mais j’ai toujours considéré que le résultat, s’il était correct était le fruit d’une évidente conjoncture hasardeuse et que s’il était mauvais était forcément du à mon incapacité à faire « bien ». Heureusement… mon égo est « tutoré » et quoiqu’il advienne… je l’espère il me restera la passion pour l’empêcher de s’écrouler.



[1] L’animal étudié possède une particularité unique qu’on ne retrouve chez aucun autre mammifère. Nul ne doute que sous son pelage brun-gris, parfois tacheté de gris clair, il cache une curiosité que seul un œil expert et entraîné peut distinguer : outre sa nonchalance qui le caractérise, l’animal est doté de quatre pattes dont celles de gauche sont plus courtes de moitié que celles de droite. Un petit tour par là pour bien comprendre !

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Commenter cet article
L
L'ego, c'est une illusion, l'illusion de la séparation, il y a moi et l'autre.. de là naissent tous les conflits...
Répondre
L
salut <br /> quand on m'insulte je ne réponds pas <br /> je ne parle plus à la personne <br /> le silence est la meilleure réponse à la connerie humaine <br /> bonne journée
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L
ton commentaire est étrange......