tête en l'air...
Alors je me dis que la vie est un éternel recommencement!....
Je fais n’importe quoi ! Tiens aujourd’hui, je suis allée à la piscine ! Super ! Non ? Oui, super, mais sans maillot de bain !… bon c’est pas vraiment grave ! Un aller retour supplémentaire et l’erreur était réparée ! Cela fait 15 jours que je cherche mon appareil photo, à présent les piles sont chargées ! Mais je crains maintenant de l’avoir peut-être jeté, en tout cas j’ai vérifié, il n’est pas dans le frigo, ou j’ai retrouvé d’ailleurs le dentifrice que j’avais désespérément cherché un jour où j’avais fait des courses. Je me souviens aussi, … ce soir là, épuisée par la somme non négligeable de sacs à transporter, je m’étais accordé une petite pause téléphone avec une amie. Qu’elle a été ma surprise, le lendemain matin, quand les voisins, inquiets, ont sonné à ma porte, ils craignaient pour ma santé, pensaient qu’un malaise m’avait terrassé, pour que je laisse béant le haillon de la voiture en pleine rue ! Quelques poches emplies de victuailles m’attendaient encore ! Je vous l’assure, ma rue est sûre ! Je vous parle pas, bien sur, des nuits où la porte de chez moi (celle qui donne sur la rue) est restée ouverte (pas une histoire de clefs, ouverte, grande ouverte !), du temps que je passe à chercher les choses (je suis persuadée qu’elles ont une vie, ces choses, elles se planquent, puis réapparaissent à l’endroit même où vous êtes passé 53 fois !). L’autre jour, j’ai cherché mes clefs justement, pendant au moins une heure, tourner, virer, soulever, déplacer, monter, descendre, vider, bougonner, marmonner, râler, se lamenter, s’agiter, …. Rager, hurler. Dernière extrémité, mon gourou ! Téléphoner à mon gourou pour les retrouver ! Les pommiers ne font pas des bananes : mon gourou spécialité « objets perdus en tout genres » c’est ma mère, sauf qu’elle, elle a plus d’expérience, et en général elle sent les choses, en fait elle a déjà vécu ça, elle se contente de fouiller dans sa mémoire… voyons voyons… où les avais-je mises, moi ? Et paf : ça marche ! Donc mes clefs… et ben, elles étaient à l’endroit habituel, derrière la porte sur la boite aux lettres, je vous dis : LES OBJETS ONT UNE VIE ET ILS SE PLANQUENT.