Et les autres?
« Le mauvais ouvrier accuse toujours ses outils. »
Je ne sais pas depuis combien de temps je connais cette maxime, longtemps c'est certain.
Je l'ai toujours prise au premier degré. Donc pour moi impossible de reporter l'erreur ou la faute sur l'autre. Ce n'était pas « bien », il faut être responsable, assumer ses manques et ses incompétences.
La recherche de la perfection.
J'y ai passé du temps.
J'y ai laissé ma confiance en moi.
Le plus marrant c'est que j'ai horreur de la perfection chez les autres. Je trouve ça froid, sans intérêt. Les gens parfaits me font chier. Ceux qui ne le sont pas me font rêver. Je les enviais. C'est fatiguant la perfection. Il faut tout le temps faire attention. Faire ou ne pas faire, dire ou ne pas dire, et surtout ne jamais décevoir.
Il ne faut pas décevoir et il faut être fort. Toujours se relever, ne jamais abandonner. Un bon petit soldat présent sur tous les fronts.
Au final... que reste-il ?
La culpabilité.
Parce que je ne m'autorise pas « l'erreur », mauvais ouvrier, il faut assumer sans accuser ses outils.
On en fait quoi de la culpabilité ?
Rien....
Alors... à quoi ça sert ?
Alors j'ai décidé de laisser tomber mes habits de perfection.
Je suis imparfaite... donc je m'aime...
...
Est-ce aussi simple que cela ?